vendredi 18 juillet 2008

La curiosité me mènera à ma perte...

+++ Je n'ai pas pu résister à l'envie d'en savoir plus et je me suis rendu jusqu'aux quartiers des Novicii un peu plus tôt aujourd'hui. Je n'ai toutefois pas pu m'approcher de l'alcôve de Répério car un Arbitrator montait la garde devant sa porte. Pour quelle raison l'Adeptus Arbites se mêlerait d'un "simple accident"? Surpris par cette présence inattendue, j'ai poursuivi mon chemin sans m'arrêter mais en y repensant cela était peut-être une erreur.

La simple présence d'un adepte de mon rang dans ce quartier réservé aux grades inférieurs pourrait être suffisante pour attirer la suspicion sur moi. Il va falloir que je trouve une excuse crédible pour expliquer ma présence si jamais on venait m'interroger... Pourquoi donc ai-je paniqué et ne me suis-je pas arrêté pour demander à cet Arbitrator s'il me serait possible de récupérer les dossiers sur lesquels travaillait le Noviciae? Non, cela n'aurait rien changé, toutes mes analyses aboutissent à la même conclusion: cela aurait été tout aussi risqué...

Il faut absolument que je trouve le moyen d'accéder à cette alcôve sans attirer l'attention. Je ne vois qu'une seule solution, qui réclamera un peu de patience, faire assigner cette alcôve à mon nouveau Noviciae dès qu'il m'aura été attribué. Que peuvent bien représenter quelques semaines d'attente pour découvrir la vérité sur un secret enfoui depuis plusieurs millénaires? Ceux qui ont tué Répério ont prouvé qu'ils savent faire preuve de patience, je dois en faire autant. Peut-être arriverai-je même à me sortir cette obsession de la tête et à laisser dormir ce qui n'aurait jamais du être éveillé?

De toute façon, ce journal est parti sur une tangente depuis trop longtemps. Son but est de vous présenter le résultat de mes recherches sur l'histoire du Secteur Avéroïn, pas de m'immiscer dans les secrets des Ordos! La prochaine fois, je vous parlerai de la vie et de l'œuvre de Sainte Eulalia... Ou peut-être de l'Hérésie de Katharos qui, bien qu'ayant eu lieu dans le Secteur voisin d'Albion, sema le trouble dans les Marches Cardiantes du Secteur Avéroïn. Nous verrons bien. -- Cassius.

jeudi 17 juillet 2008

Paranoïa?

+++ Répério est mort! On a découvert son corps hier, gisant sans vie au pied du domo-cogitator de son alcôve personnelle, la dendrite de bio-interface encore branchée dans sa prise HOL°... "Surcharge accidentelle du bloc-data principal ayant entrainé un choc retour fatal." Voilà ce que conclue le rapport du chirurgeon. Je ne peux m'empêcher d'y voir l'ombre de quelque chose de bien plus sinistre.

Répério m'avait contacté il y a deux jours. Il avait fait quelques avancées et découvert un document oublié sur une ancienne data-plaque qui pourrait nous éclairer sur le mystère Gehennon. Il m'avait précisé que l'information y était encodée selon un code militaire datant de M34 qu'il espérait pouvoir décrypter assez rapidement. Se pourrait-il que sa mort soit due à cette tentative?

J'ai, comme tout érudit, entendu et raillé les rumeurs concernant les codes astropathiques Inquisitoriaux soi-disant capables de bruler l'esprit de toute personne qui essaierait de les décoder. Cela me fait désormais frémir. Se pourrait-il que ces rumeurs soient vraies et que, pire encore, l'Inquisition dispose de telles mesures pour des documents encodés?

Mon Noviciae m'avait expliqué, lors d'une de nos dernières discussions, qu'il disposait d'une cache où il pouvait dissimuler les résultats de ses recherches des yeux de toute personne qui tenterait de fouiller son alcôve. Je connais l'emplacement de cette cache mais je n'ose me décider à m'y rendre de peur que l'endroit ne soit surveillé... Et, je dois l'admettre, de peur de ce que je pourrais y trouver. Pourtant, il me brûle de connaitre la vérité, de savoir ce qui peut être assez important pour que l'on soit prêt à effacer l'histoire d'un système et à tuer, car si j'ai raison Répério a bel et bien été assassiné, plus de 6 millénaires après les faits... -- Cassius.

lundi 9 juin 2008

La Défense de Castel Ruosteinen

+++ Il est un passage des Annales Historicus du Chapitre Astartes des Paladins de Dorn que j'aime particulièrement, car il prouve sans aucun doute que quelques hommes courageux peuvent venir à bout de toute situation, aussi désespérée soit-elle. --Cassius.

En l'année impériale 918M40, une Waaagh Ork franchit la bordure Trainante du Secteur Avéroïn et attaqua le système de Conjunctio. Les planètes extérieures du système tombèrent avant que les forces armées n'aient pu s'organiser. Les Orks attinrent très vite la planète de Niederbronn, capitale du système, et les Forces de Défense Planétaire s'avérèrent incapables de contenir la marée verte.

Une petite force de Paladins de Dorn principalement constituée de membres de la 5ème compagnie sous les ordres du Capitaine Lanfried Artemon, reçut le message astropathique de demande de renforts. Cette force revenait alors d'une campagne au sein des Etoiles Infernales de la Nébuleuse de Garon au cours de laquelle elle avait subit de lourdes pertes, tant physiques que morales, leur bannière ayant été détruite lors d'un tir de barrage. Les Paladins n'hésitèrent cependant pas et firent cap immédiatement vers la planète assiégée.

Le blocus imposé par les Peaux-Vertes autour de la planète était quasiment infranchissable. La seule option viable étant de sacrifier l'un des vaisseaux dans une diversion qui permettrait à l'autre d'approcher la planète d'assez près pour débarquer les troupes à son bord. La Frégate de Classe Gladius Pater Circuitio plongea donc droit vers les lignes Ork, attirant le plus gros des vaisseaux dans son sillage. La Frégate retint les xenos aussi longtemps que possible, subissant d'énorme dommages avant de se saborder en éperonnant le vaisseau le plus massif...

Mais la diversion n'avait que partiellement fonctionné, et le second vaisseau Astartes devrait encore se frayer un chemin au sein d'une flotte xenos bien plus importante que ne l'avait espéré Artemon. Ayant déjà trop sacrifié pour revoir sa tactique, il donna l'ordre de poursuivre et le Croiseur d'Attaque Aeternalis Quaestio plongea à son tour vers la planète. Au final, à peine 80 Paladins et une poignée de leurs véhicules purent être débarqués avant que le vénérable vaisseau ne soit détruit à son tour.

Cette petite force arriva alors que les Orks avaient déjà conquit la majeure partie de la planète, seule la capitale, Castel Ruosteinen tenait encore. Mais les Orks campaient aux pieds des remparts de la citée et ses défenseurs étaient tout simplement démoralisés. En voyant les Thunderhawks des Space Marines arriver, une lueur d'espoir se ralluma en certains, pour s'éteindre aussitôt, quand ils constatèrent combien peu de renforts ils avaient reçu là.

Et il est vrai que la situation aurait pu briser le moral de nombres d'hommes dont la Foi en l'Empereur de l'Humanité est pourtant sans faille. A peine 3000 hommes des Forces de Défense Planétaires étaient encore en état de se battre et ceux-ci n'avaient qu'une trentaine de blindés encore en fonction, que pouvaient changer moins d'une centaine de Space Marines face à la horde verte qui campait aux portes de la cité?

Mais Artemon avait un plan, très probablement inspiré par les annales Historiques du chapitre, il s'attacha tout d'abord à localiser le Big Boss de cette Waaagh, une tâche qui s'avéra assez aisée puisque la brute xenoïde n'avait pu s'empêcher d'installer son camp juste hors de portée de l'artillerie Impériale et d'en faire marquer l'emplacement par une immense bannière constitué d'éléments ramassés sur les champs de bataille.

Ne pouvant risquer d'ouvrir les portes principales de la cité pour effectuer une sortie, les Orks auraient en effet pu en profiter pour lancer une attaque massive que les défenseurs auraient été bien en mal de repousser, le Capitaine mit au point un plan qui devait permettre aux Astartes de gagner suffisamment de temps pour monter une défense suffisamment solide à l'extérieur de la cité.

Il envoya tout d'abord, sous le couvert de la nuit les quelques Scouts à sa disposition reconnaitre le camp du Big Boss. Ceux-ci placèrent une balise de téléportation non loin de l'orée du campement dans une position pouvant être défendue par un petit groupe. La cité disposait d'un téléporteur, vestige d'une ère ancienne où une telle technologie était d'usage courant, mais celui-ci était hors d'état de marche. Le Capitaine ordonna à ses Techmarines de le réparer, et à l'aube du second jour cela fut fait. Les Techmarines ne pouvaient assurer que la très ancienne machinerie fonctionnerait bien longtemps mais ils étaient certains qu'elle pourrait fonctionner au moins une fois.

Le Capitaine dut alors se résoudre à un nouveau pari risqué, il envoya le Recclusiarque Zacharie Ronfseaux, à la tête de l'escouade d'assaut Caeon, hors des murs avec la mission d'attirer l'attention du Big Boss et l'entrainer vers le point découvert par les Scouts. Les neuf marines prirent leur essor à l'aide de leurs réacteurs dorsaux et comme prévu, l'infâme peau-verte ne put résister à une cible aussi tentante, il quitta son campement, à la tête de sa garde rapprochée, bien décidé à en découdre avec ce petit contingent d'Astartes qui avaient osé le défier.

Alors que les courageux Marines sous les ordres du Chapelain affrontaient la bête immonde, le téléporteur fût activé et les 2 escouades de la Première Compagnie envoyées en même temps vers la place-forte repérée par les Scouts. Le Chapelain ordonna alors la retraite vers cette zone. Le chef Ork écumait de rage, de voir son "prix" lui échapper ainsi, et il les poursuivit. Des neuf marines qui avaient quitté le Castel par la voie des airs ce matin là, seul le Chapelain en réchappa, amenant les forces Orks droit dans le piège qui leur avait été tendu. Le Big Boss et sa garde furent mis à mort par les Terminators.

Le résultat ne se fit pas attendre, ayant appris la nouvelle par quelque moyen inconnu, les Orks commencèrent à se battre entre eux, probablement pour la suprématie. Les Marines utilisèrent cette opportunité pour faire décoller leurs Thunderhawks et se redéployer à l'extérieur des murailles. Une fois qu'ils eurent sécurisé la zone, le Capitaine fit ouvrir les portes le temps nécessaire pour faire sortir l'intégralité des forces restantes de la cité.

La majeure partie du contingent fut déployée au Sud, reprenant plusieurs forts des mains des peaux vertes et poussant jusqu'au pont sur la Ruosteinen s'assurant ainsi que la cité était à l'abri de toute attaque en masse des Orks. Les Marines se contentèrent de reprendre les différents forts avant de pousser plus avant, laissant les hommes des FDP organiser la défense derrière eux. Les Scouts, quant à eux, furent envoyés vers le Nord à la tête d'un contingent d'artillerie. Ils localisèrent et marquèrent les différents campements Ork situés entre la cité et les contreforts des infranchissables Monts Maginot, permettant ainsi à l'artillerie de les pilonner, nettoyant ainsi cette enclave de toute présence Ork. En à peine quarante-huit heures de combat, les Space Marines avaient permis de multiplier par cinquante la zone sous contrôle Impérial.

Ils ne devaient pas s'arrêter là. Ayant désormais plus de liberté dans ses actions, Artemon organisa des actions de guérilla afin de priver les peaux-vertes de leurs ressources les plus nécessaires, il envoya plusieurs fois les Terminators via le téléporteur vers des dépôts d'armes ennemis repérés un peu plus tôt par les Scouts. De plus, à chaque fois qu'un nouveau leader apparraissait au sein des xenos, les Paladins organisaient son élimination. Quand les renforts tant attendus, une légion Skitarii venue de Génae et le 51ème Régiment Rhémusien, arrivèrent enfin, plusieurs mois après le débarquement des Paladins, ils trouvèrent les forces Orks si affaiblies sur la planète qu'ils ne mirent qu'un mois à la nettoyer entièrement de toute trace des affreux Xenos.

Le Gouverneur Planétaire en signe de son incalculable reconnaissance offrit au Capitaine une nouvelle bannière pour remplacer celle qui avait été détruite lors de leur campagne précédente, celle-ci représente les hommes de l'Escouade d'assaut Caeon donnant courageusement leur vie pour permettre aux forces Impériales d'effectuer la sortie qui devait mener à la victoire finale sur les Peaux-Vertes.

dimanche 22 juillet 2007

Port Testudines

+++ Les plus observateurs parmi vous auront très certainement remarqué que, bien que je vous aie annoncé que l'Amas de Pelago ne comprenait que seize systèmes, il existait un dix-septième point sur la carte de l'Amas. Ce n'est ni une erreur, ni un oubli de ma part.
Ce dix-septième point est en réalité un port spatial, une station relais créée durant la Grande Croisade afin de faciliter les échanges entre l'Amas et le reste de l'Impérium, nommé Port Testudines. N’étant pas moi-même un spécialiste du sujet, j’ai sélectionné le passage suivant, tiré de l’ouvrage "101 Preuves de la Toute Puissance de l’Omnimessie" par le Lexmechanicus Maximus Pius, qui en présente de façon assez concise l’histoire et les particularités. -- Cassius.

La finesse de la barrière entre le Warp et l'espace matériel qui caractérise l'Amas de Pelago interdit toute translation Warp en son sein. Cette réalité posa de gros problèmes durant les premières années qui suivirent la redécouverte de ce quadrant par la 7ème Flotte d'Exploration Impériale. [...]

Le point d'espace le plus proche de l'Amas où les translations pouvaient s'effectuer sans danger était toutefois trop éloigné du système de Veram pour permettre aux vaisseaux Impériaux d'effectuer ce trajet dans des délais acceptables.

De leur coté, les vaisseaux Pélagiens disposaient d'une ancienne technologie leur permettant de voyager au sein de l'espace normal à des vitesses bien supérieures à celles que les meilleurs vaisseaux Impériaux ne peuvent atteindre, mais ils étaient dépourvus de moteurs Warp et la traversée entre l'Amas et le système le plus proche, celui de Pontius, leur aurait nécessité plusieurs années.

Les meilleurs adeptes du Culte Mechanicus tentèrent donc de construire un nouveau modèle de vaisseau, disposant à la fois de moteurs Warp et d'un système de propulsion efficace dans l'espace réel, [... je supprime ici une longue digréssion sur les difficultés techniques que les Magos Fabricator rencontrèrent. Vous pouvez vous conférer au texte original si de tels points de détail vous intéressent. --Cassius]
[Mais] l'Omnimessie ne leur sourit pas et l'on dut donc se résoudre à chercher une autre solution.

C’est le jeune Magos Orbologis Cristobal Testudines [dont on prétend qu'il fut un disciple du Magos Artisan Lian Ramillies –- Cassius] qui proposa alors une solution alternative fort intéressante: implanter un port spatial dans l'espace profond qui permettrait tant aux vaisseaux Impériaux qu'aux vaisseaux Pélagiens d'accoster et de rétablir ainsi les lignes commerciales entre les deux.

Nul ne sait aujourd'hui exactement comment cela fut fait, les technologies nécessaires étant depuis fort longtemps hors de notre portée, mais un énorme astéroïde fut remorqué jusqu'à la limite extrême de la zone fragile et fut ensuite transformé en un spatioport massif, qui reçut le nom de Port Testudines.

Etant à peine plus petit que Luna elle-même, il s'agit très certainement du plus imposant spatioport en espace profond que compte l'Impérium. Certains prétendent même que Port Testudines est plus volumineux que le légendaire Roc du chapitre Astartes des Dark Angels, mais nul n'a jamais pu effectuer une véritable comparaison...

Quoi qu’il en soit, un tel chef d’œuvre d’ingénierie et d’architecture mérite sans aucun doute d’être compté parmi les plus belles réalisations de l’Humanité... Loué soit l’Omnimessie!

vendredi 13 juillet 2007

Le mystère s'épaissit...

+++ Répério a fait d'autres découvertes. Ce Noviciae est très ingénieux, il s'est plongé dans les comptes douaniers du Secteur pour découvrir la source de montants complémentaires de Dîme.

Il a ainsi pu, après de nombreuses heures de calcul, localiser la source de cette Dîme mystérieuse. Je dois encore vérifier la validité de ses calculs, mais s'ils sont exacts alors la source se situait en plein cœur du Secteur.

Et c'est là que le mystère s'épaissit, car ce quadrant ne contient qu'un seul système inhabité et nous disposons de suffisamment d'archives sur l'histoire des systèmes environnants pour pouvoir les éliminer comme sources possibles. Pourtant ce système, connu sous le nom de Système Gehennon, ne peut pas avoir abrité une population si nombreuse, ses deux planètes étant des enfers où la vie est impossible.

La première, Cocytus, est un enfer glacé, son épaisse couche nuageuse empêchant totalement les rayons du soleil d'atteindre sa surface. L'autre, Jèhîm, est tectoniquement instable et sa surface est sans cesse balayée par des coulées de laves ou secouée par des séismes violents. Aucune des deux n'a pu accueillir une population suffisamment importante pour être cohérente avec les chiffres de Dîme que Répério a découverts...

Ou, tout du moins, c'est ce que le cogitateur implanté dans mon crâne me suggère. La partie biologique de mon cerveau semble arriver à d'autres conclusions si je me fie aux étranges rêves que j'ai faits ces dernières nuits. Je ne peux cependant me résoudre à accepter la suggestion qu’impliquent ces rêves. Serait-il possible qu'un système entier du Secteur ait subit l'Exterminatus? Aucunes des données historiques stockées dans mes implants mémoire ne concordent avec cette possibilité.

Accepter cette possibilité reviendrait également à accepter l'idée que l'Inquisition dispose d'un pouvoir encore plus important que l'on ne peut l'imaginer. Cette seule idée suffit à me plonger dans une frayeur profonde. De quoi pourrait être capable une organisation disposant d'un tel pouvoir pour s'assurer que ses secrets restent dissimulés? Et que pourrait peser la vie d'un simple Magos Historicus, même de rang élevé, face à un tel pouvoir. Deviendrais-je paranoïaque? Ou ai-je eu vraiment tort de pousser mon Noviciae à continuer sur cette piste, essayant de découvrir ce que nul homme ne devrait tenter de révéler? --Cassius.

dimanche 8 juillet 2007

Carte du Secteur Averoïn

+++ Il va véritablement falloir que je fasse réviser mes implants mémoire, il me semble que j'oublie beaucoup de choses ces derniers temps. Je viens de m'apercevoir que je n'avais même pas inclus une carte du Secteur Averoïn. Encore un oubli qu'il me semble nécessaire de réparer immédiatement.


Cette carte est très incomplète, n'incluant ni le Rift d'Albion, au cardiant des systèmes d'Extremis et Tranato, ni la Nébuleuse de Taurus, qui occupe pourtant le cœur même du Secteur (entre Néméa et Rhemus), par exemple... Mais elle reste néanmoins suffisamment détaillée pour vous permettre de localiser la majorité des lieux qui ont joué un rôle important dans l'histoire du Secteur.

Un élément présent sur la carte n'a pas été pas légendé: la ligne ininterrompue passant au fugeant du système de Régalae avant de se perdre dans la Région du Voile est une estimation du trajet que suivit un Vaisseau-Monde Eldar au nom inconnu, qui traversa le Secteur durant la période M38-M40.

Il est bon de noter également que cette carte n'indique pas le nom Impérial originel du système de Vorrak. Avant sa capture par les infâmes Xenos Orkoïdes, ce système était connu sous le nom de Carminus. --Cassius.

samedi 7 juillet 2007

L'Abdicatus

+++ Je me rends compte que j'ai oublié de vous parler de l'Abdicatus. Mais avec la mission que m'a confié le Seigneur Sabatier et la découverte étrange de mon Noviciae, j'ai eu l'esprit ailleurs ces derniers temps. Il est temps pour moi de réparer cet oubli. --Cassius.

Il existait autrefois une voie navigable qui reliait directement les systèmes de Najac et Pegayrols, bouclant ainsi le circuit des Mondes Coronaires. Mais, à compter du 3.248.756M41, tous les vaisseaux qui tentèrent la traversée disparurent corps et âmes. Les vaisseaux de la Flotte Pélagienne qui furent envoyés à leur recherche disparurent à leur tour. Le Gouverneur de l'Amas, ne disposant pas des ressources nécessaires pour pousser plus loin les investigations sur la raison de ces disparitions déclara alors la zone "Abdicatus", perdue...

De nombreuses rumeurs circulent sur cette zone. Certains prétendent qu'une immense faille Warp s'est ouverte à cet endroit, avalant tous les vaisseaux qui tentent la traversée. Bien que l'extrême finesse de la barrière entre le Warp et l'espace matériel dans l'Amas rende cette théorie plausible, les Astropathes auraient très certainement ressenti un tel événement et l'étude de leurs blocs de données n'apporte aucun soutien à cette théorie.

D'autres encore prétendent qu'une créature gigantesque issue de la Région du Voile, le Karchen, aurait élu domicile dans cette zone d'espace. Mais, si une telle créature spatiale existait, alors seule la faim pourrait l'avoir attirée hors de son territoire d'origine et une fois la zone déclarée Abdicatus cette créature aurait très certainement recherché une nouvelle source de nourriture. Aucune disparition anormale n'ayant été signalée depuis l'interdiction d'utiliser cette voie de navigation (tout du moins aucune disparition qui ne puisse être imputée à quelque bande de pirate) la théorie du Karchen parait peu crédible.

La raison de ces disparitions reste donc encore aujourd'hui un mystère. Si, au fil des ans, certains ont bravé l'interdiction, probablement attirés par la gloire, aucun n'en est revenu.

Une chose est sûre cependant: la fermeture de la voie de navigation entre Najac et Pegayrols isola encore plus les Mondes Coronaires du reste de l'Amas. Un aller-simple sur la "seule voie navigable", ainsi que les navigateurs de l'Amas l'appellent, entre Séverac et Najac requérant un peu plus d'une année standard de voyage pour les vaisseaux les plus rapides...